lepetre

lepetre

Retraites : les Français résignés (14)

 

 

14. Retraites: les Français résignés ?  face au pourvoir 

 

 

 

Ce qu'on ne dit pas sur cette Retraite  

C dans l’air    Social : La pause et les comptes.        France5        Vend 29 oct

 

http://www.france5.fr/c-dans-l-air/index-fr.php?page=resume&id_rubrique=1564

 cliquer sur    voir la vidéo    avec un Lecteur Windows Média.

 

L’économiste Elie Cohen affirme….

que le déficit immédiat serait de 32 milliards…  et qu’en 2018 il serait de 48 milliards…

le gouvernement affirme encore que le plan de financement de cette réforme était boucléjusqu’en 2018.

 

que cette reforme comporte trois type de mesures :

  1. des mesures d’age qui consistent à retarder les limites d’age de 60 à 62 ans pour la possibilité de prendre sa retraite sans qu’elle soit entière  et de  65 à 67 ans pour une retraite entière.
  2. un alourdissement lourd de 3 points des cotisations des seuls fonctionnaires et des détenteurs de revenus du capital.
  3. en 2018  n’est assuré que fictivement car il intégrera une une subvention dont on ne parle pas de 18 milliards.

et finalement on devra adapter cette retraite dès  2013

 

 

Retraites: Estrosi at-il lu le projet de réforme?     Décomplexé   

Marianne2.fr Mardi 26 Octobre  

Christian Estrosi, invité lundi soir sur le plateau de «Mots Croisés» pour parler de la réforme des retraites, n’avait pas à l’évidence bossé à fond son sujet…

 

Retour en arrière : lundi soir, dans Mors Croisés, François Chérèque évoque les deux piliers de la réforme –à savoir l’âge légal de départ à la retraite et la durée de cotisation-, et dénonce une aberration contenue dans ce texte : « vous avez raison de poser le problème de la justice vis-à-vis de l’âge. La réforme telle qu’elle est faite consiste à faire cotiser 44 ans les ouvriers et 41 ans les cadres ». Aussitôt, le ministre de l’Industrie vole au secours de ce projet de réforme et tente de couper le sifflet du leader CFDT : « ceux qui ont commencé à cotiser à 18 ans, prendront leur retraite à taux plein à 60 ans », assure-t-il.
Ce que contestent aussitôt François Chérèque et Bernard Thibaut. Face à la réaction outrée de Laurence Parisot et de Christian Estrosi, Chérèque précise quelques instants plus tard son propos. « Ceux qui ont commencé à travailler à 17 ans cotiseront 43 ans. Ceux qui ont commencé à 18 ans, cotiseront 44 ans », détaille-t-il. Qui a dit que cette réforme était juste ?

« Ce n’est pas possible que vous disiez au ministre » qu’il ment, s’étonne alors Yves Calvi. Euh… si. Et c'est Laurence Parisot elle-même, « la marraine de la réforme des retraites » qui le dit: « Sur ce point, c’est vrai… », avoue la présidente du MEDEF, donnant ainsi raison à François Chérèque. Elle n'a pas vraiment le choix, cela dit : ces dispositions figurent dans le texte de loi. Encore fallait-il le lire. Ce dont Christian Estrosi, ministre de l'Industrie pas très industrieux, s'est apparemment cru dispensé! 
 

 

 

Face à la mobilisation, Woerth promet un "supplément d'information" -   02.10.10

Le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, a évoqué des "éclaircissements" qui pourraient prendre la forme d'amendements lors de l'examen du texte par le ... Il faut continuer à leur expliquer que ce que nous faisons, c'est précisément pour sauver le régime par répartition".

 

 

 

(C'est tout ce qu'ils trouvent à faire ou à proposer, en oubliant le sondage du même jour où 71 % des Français soutiennent les manifestations sur les retraites, un record.)
                            C'est de l'auto-suggestion

 

 

Un soutien en hausse 2 Oct.2010 

 

 

 

Plus de sept Français sur dix (71%) affichent soutien et sympathie pour la troisième journée d'action contre le projet de réforme des retraites, prévue samedi partout en France, selon un sondage CSA pour L'Humanité de samedi 2 octobre.

 

 

Il s'agit du niveau le plus élevé de soutien depuis le début du mouvement contre la réforme des retraites, dans les enquêtes CSA, qui avaient relevé 68% d'adhésion à la journée du 23 septembre et 62% pour celle du 7 septembre.

 

A contrario, 15% se disent indifférents et 12% opposés ou hostile à la journée d'action de samedi, où 229 manifestations sont prévues, à quelques jours de l'examen de la réforme au Sénat après son adoption le 15 septembre par l'Assemblée.

 

 

 

 

  Réforme des retraites: 71% de mauvaises opinions, selon un sondage BVA    AFP  du 15/09/2010

 

La politique économique du gouvernement a atteint un record d'impopularité depuis l'élection de Nicolas Sarkozy, sur fond de désaveu de la réforme des retraites, avec 71% de mauvaises opinions (+4 points depuis juin), selon un sondage BVA-Absoluce publié mercredi.

 

 

Ca fait vraiment beaucoup. Ca réconforte et probablement il y aura encore plus de monde à la manif jeudi 23 sept. avec un faible espoir, mais pas nul, d'obtenir des aménagements.

Confortés par le succès de la journée d'action mardi 7 dernier, les organisations syndicales ont décidé hier d'appeler une nouvelle fois à la mobilisation le jeudi 23 septembre prochain.

Les syndicats ont une stratégie qui a priori semble écarter une opposition plus ferme de type grève. Cela s'explique par plusieurs arguments. Le premier étant qu'en ce moments les grèves se sont faites rares compte tenu de la crise et donc des difficultés économiques de chacun. Mais déjà avant cette crise les grèves s'étaient raréfiées compte tenu déjà du fort taux de chômage 8% et de la moindre importance relative de la classe ouvrière et des fonctionnaires dans la production générale et il en résulte une perte d'influence. Les manifestations ont tendance à remplacer les grèves. Le troisième argument concerne le très fort sentiment d'insécurité général. Insécurité sociale sous ses deux formes essentielles que sont les agression physiques et celles de l'instabilité des revenus sous toutes ses formes. Le contre pouvoir syndical et politique est en ce moment au plus bas et de ce fait il ne lui reste peut être que la rue pour se manifester face à un démantèlement systématique de notre système social.

Mais les avantages de cette mobilisations sur le long terme sont très importants : c'est tout d'abord de réaliser une grande confrontation des idées et des projets sur une longue période (ce que le gouvernement ne voulait pas) ce qui était nécessaire au mûrissement du problème qui commence à se réaliser et se concrétise par des résultats sur la pénibilité et le sort des femmes, c'est ensuite cette importante concertation syndicale et politique qui permet la mise au point d'un projet à long terme qui préserve la solidarité et n'est pas qu'un simple plan comptable (ce que le gouvernement veut éviter), c'est enfin des engagements qui sont pris et qui permettront au delà de l'espoir de réintroduire dans notre système social une solidarité envers les plus faibles ce qui est la raison primordiale de notre système social, et de cela on n'en aurait pas parlé beaucoup.

 

 

Vidéos : Ségolène Royal lors de l'émission A vous de juger ... A Voir

 

                                       

 

A nous de juger

Le Monde| 10.09.10 | 13h50

 

Que retenir de l'émission "A vous de juger" consacrée jeudi soir 9 septembre sur France 2 à la réforme des retraites ? La prestation souriante, sereine et décontractée de François Fillon ? Ou bien celle, plus vigoureuse et passionnée, mais toute aussi convaincante, de Ségolène Royal ?

 

Ce fut à l'évidence une soirée riche d'enseignements politiques. S'agissant du premier ministre, disons, au risque de nous tromper, qu'il semblait d'autant plus à l'aise qu'il donnait l'impression d'être sur le départ. Répondant aux questions, plutôt bienveillantes, d'Arlette Chabot et de Jean Boissonnat, il s'est livré à un exercice de pédagogie d'autant plus réussi que personne ne lui portait vraiment la contradiction. Calme, compétent, il entendait démontrer que le projet de réforme du gouvernement, étant donné la brusque aggravation de la situation économique du fait de la crise, est le seul susceptible de sauver le système par répartition. Attentif à ne pas sous-estimer l'ampleur de la mobilisation de mardi 7, il déclara : "Ce n'est pas une réforme facile. Je comprends parfaitement l'inquiétude des Français." Avant d'ajouter : "Il faut dire la vérité : si l'on ne travaille pas plus longtemps, on ne cotisera pas plus, et c'est tout le système qui sera en péril."

 

Bien entouré - de nombreuses personnalités de la majorité assistaient à l'émission, parmi lesquelles Christine Lagarde, Roselyne Bachelot, Nadine Morano, Xavier Bertrand, Gérard Larcher, Luc Chatel -, nulle tension ne semblait l'habiter. "Je vous trouve extrêmement détendu et serein, plus qu'avant", lui confia Arlette Chabot. Manière de sous-entendre qu'il y avait là peut-être anguille sous roche...

 

Si le premier ministre est peut-être sur le départ, Ségolène Royal, elle, est assurément de retour. Peut-être même est-ce la première fois qu'elle réussit à ce point une prestation télévisée.

 

Evoquant le souvenir de son dernier conseil des ministres présidé par François Mitterrand, elle déclara : "Je le dis solennellement : oui, si nous accédons au pouvoir en 2012, nous rétablirons la liberté de partir à la retraite à l'âge de 60 ans." Les choses étaient dites, avec clarté, sans ambiguïté, et, plus surprenant, reconnaissons-le, de manière argumentée.

 

En l'écoutant, on comprenait - enfin ! - qu'il y a bel et bien deux projets de réforme des retraites, et, plus profondément, deux visions différentes de la société qui s'opposent.

 

"Le système que le gouvernement veut mettre en place est le plus sévère d'Europe", expliqua Ségolène Royal, chiffres à l'appui, avant de conclure par un vibrant : "Nous nous battrons le dos au mur."

 

Ceux qui pensaient que les primaires du PS allaient se résumer à un choix entre Dominique Strauss-Kahn et Martine Aubry ont peut-être parlé trop vite. La Royale est toujours là. Il faudra dorénavant compter avec elle.

 Franck Nouchi (Chronique)

  

 

Le Figaro - Flash Actu : Retraites : les Français résignés

 

LeFigaro 06/09/2010 |

 

Dans un sondage Obea/Infra Forces* réalisé pour France Info et 20 Minutes, 90% des Français se déclarent préoccupés par la réforme des retraites, 63% se disant même «très préoccupés». Logiquement, 73% des sondés trouvent «justifiée» la journée de mobilisation de mardi. Une mobilisation qui s'explique peut-être par le manque de pédagogie du gouvernement, note France Info, puisque 58% des personnes interrogés estiment que le gouvernement n'a pas suffisamment expliqué sa réforme.Surtout, cette enquête montre combien les Français semblent résignés sur le sujet : pour 65% des sondés, cette nouvelle journée de grève n'aura, quelle que soit son ampleur, aucun impact sur les projets du gouvernement. Et moins d'un Français sur deux (39%) pense que la gauche reviendra sur cette réforme si elle remporte la prochaine présidentielle. Une réforme "inéquitable" pour 79% des sondés. Enfin, une large majorité de Français interrogés pense que la réforme, telle que présentée actuellement, ne résout pas le problème des retraites sur le long terme (68%), qu'elle est injuste (63,5%) et inéquitable (79%).

 

  

 

Commentaire: 06/09/2010

 

Les Français résignés et pourtant qui justifient la mobilisation. C'est parce qu'ils sont réalistes et qu'ils savent que ce gouvernement est bouché, coincé sur un comportement sectaire dont le meilleur exemple sont les ministres Woerth, Chatel et Hortefeux. Où sont leurs projets et visions ? Face à tous les problèmes ils s'activent, ils écoutent mais n'entendent pas et surtout où est la concertation et avec qui ? Bref ils ne convainquent plus grand monde et se persuadent de plus en plus isolément qu'ils ont raison en mettant en avant leur activisme portant de plus en plus sur des points techniques périphériques. Ils se montrent mais n'ont pas le temps de faire le travail fondamental nécessaire d'autant plus que c'est globalement que ça craque. Eux s'occupent des détails qu'ils jugent les plus pressés. Gouvernance inexistante confondue avec bouches trous et aucune prévoyance ne serait ce pour ce qu'il font. Seule prospère la Propagande ! Comment obtenir un bilan alors. Ils n'en sont encore qu'a une série de constats ! Résultats, compte tenu de cette constitution ramenant tout le pouvoir à un seul il ne peut y avoir que de la résignation et l'attente d'un déblocage au plus tôt ce qui serait le mieux. Ce gouvernement a toutes les cartes en main mais manque l'essentiel et c'est la démocratie. La participation à un projet commun.

 

 

 

 

 

 

 

Retraite : les propositions du PS - Une réforme juste, efficace et ...

 

Une réforme juste, efficace et ... Retraites : une autre réforme est possible. Le Parti socialiste a émis des propositions .... Le niveau des retraites en France est plus élevé qu'ailleurs ...

 

 

  

 

Commentaire: 06/09/2010

 

Oui la retraite est necessaire et serait le bienvenu mais non pas comme un seul plan comptable imposé par un coup de force sans aucune concertation qui pérénise momentanément ce qui est. Mais comme un vrai projet social parcipitatif qui doit s'adapter pour s'imposer au delà. Un truc simple. Oui cette réforme est nécessaire et serait le bienvenu. Le problème est que pour la retraite comme pour la sécurité sociale ou le chômage le gouvernement actuel n'a pas de projet à long terme et donc de réforme véritable. Ce ne sont que des solutions comptables et donc à court terme qui de toutes façons ne résoudront rien car elles ne sont pas acceptées autour de nous par la mondialisation qui nous impose un chacun pour soit comptable. Alors, il nous faut revenir aux raisons fondamentales qui après la dernière guerre en 1945 ont imposé en France comme ailleurs ces systèmes sociaux et avec eux les nations unies, les droits de l'homme et en particulier le vote des femmes. La première raison en était bien entendu le fiasco mondial auquel on était arrivé après une crise économique mondiale sévère. Relire « les raisins de la colère ». La solidarité s'imposait au delà des bonnes paroles à tous avec évidence. La mémoire de cette période s'est perdue et le chacun pour soit s'est imposé pour des raisons idéologiques évidentes. Ce sont les lois du marché. Mais, plus aucun contre pouvoir au pouvoir Financier n'est capable de régulation et la culture humaine s'estompe et se dilue dans un matérialisme et une oisiveté imposés par un système débordé par la surpopulation et la surexploitation des ressources. Bref, a part ces évidences, ces systèmes sociaux sont là pour stabiliser par la solidarité la vie de tout un chacun. L'homme et la société actuelle ne sont pas le résultat d'individualités seules. L'homme n'est efficace et agissant qu'en société, que grâce aux autres, que par son environnement culturel, matériel, technique et industriel. C'est un long processus et un immense effort solidaire qui a permis ce résultat. Cet investissement de solidarité qui n'est pas plus celui d'une personne et qui ne peut aboutir sans tous les autres qu'il nous faut reconstruire. Actuellement, ce qui a changé c'est que plus personne ne peut vivre dans son coin indépendamment des autres sur son petit lopin de terre. On a trop besoin d'un minimum vital qui n'est plus a portée de main. C'est ce minimum vital de santé, d'éducation, de travail, de bien être qu'il nous faut réorganiser globalement pour tout le monde. C'est donc d'un projet de société que l'on a besoin et ça c'est le rôle premier des gouvernants, des politiques et non des gestionnaires ou des syndicats. Ces derniers ne s'occupent que de faire tourner et défendre ce qui est. Et, on en a besoin mais ça ne résout pas grand chose. Donc, la retraite entre autre à besoin d'être redéfinie et ceci peut se faire très simplement comme étant un minimum nécessaire et suffisant dans toute société pour assurer à chacun de ses membres une fin de vie agréable et méritée. C'est un acte de solidarité qui concerne l'assurance des vieux de vivre décemment quelque soit leur parcourt de la naissance a cet age avancé. Ceci doit être vrai que ce soit pour les infirmes les invalides ou les autres. Mais ce n'est qu'un minimum et non pas comme ça le devient un parachute doré, ou une prime exorbitantes et superflue. Rien n'empêche chacun de se prémunir par ailleurs et de prévoir aussi personnellement un supplément ou complément. Mais je pense qu'a priori la retraite devrait être pratiquement la même pour tous, disons quelque chose comme 1.500E à 2.000€, garantissant une prise en charge dans une maison de retraite. Associé à cette somme définir des critères liés à la mortalité et à l'état de la personne. En tout cas un système non pas décidé d'en haut mais surtout avec la participation de tous pour tous.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



06/09/2010
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 4 autres membres