lepetre

3.  Sa France et la mienne.

Qu'est ce que mon identité nationale si ce n'est la partie de moi qui dépend de la nationalité  celle qui est rattachée à mon lieu de naissance, et pour cela, je suis né en Belgique, en Europe en 39 avant la dernière guerre. Je suis né à Etterbeeck et je devrais être Belge. Cette identité dépend du nom de mon père Lepêtre, où l'accent circonflexe fait toute la différence et certifie ma francité. La partie qui dépend de ma mère qui était Norvégienne presque toute sa vie. Elle m'a fait plus que tout autre et j'hérite d'un seul tout petit nom Roald, mais qui ne compte pas du tout dans ma nationalité. De tout cela je suis Européen ce en quoi je remercie le destin et j'ai commencé à la parcourir dans tous les sens avec la guerre. C'est elle qui m'a permis de m'épanouir.

               Norvège                            Belgique                             France

Mais, s'il y a pour moi un lieu béni c'est bien le bord de la Méditerranée. C'est elle qui ma fait vivre mes années d'enfance à Collo en Algérie et qui m'accueille pour ma fin de vie à Lavérune.

 C'est ce qui a construit toute ma personnalité et donc mon identité qui s'est épanouie grâce à ma femme française et méditerranéenne.  ma femme qui elle a hérité de mon nom.

Oui je suis fier d'être français mais pas spécialement d'identité nationale française surtout en ce moment où un parti qui se comporte comme un parti unique, et surtout son président qui n'est pas celui de tous les français et qui croit pouvoir définir ce qu'est ou plutôt et surtout ce que n'est pas l'identité française. De ce fait il ne correspond pas à ce qui fait la grandeur de la France à mes yeux et ce pourquoi je suis fier d'être Français. « Casses toi pauvre con », il écorne un peu trop mes illusions en rabaissant la France au rang qui n'est pas le sien à mes yeux ou plutôt mes oreilles quand je l'écoute.

Ce qui fait que je suis fier d'être français c'est d'appartenir à cette partie de l'épopée humaine qui démarre au tréfonds de l'Afrique pour ce terminer pour moi ici au bord de la méditerranée par cette dernière révolution de l'apparition de ce qui défini pour moi l'humanité c'est à dire la conscience du monde tel qu'il est et non tel qu'on le désire, et avec le développement de la raison et de son aboutissement dans les droits de l'homme et de la nature où la France y est pour beaucoup avec pour devise Liberté, Egalité et Fraternité.

Ceux qui imposent aux français un débat non pas sur l'identité de l'homme mais sur l'identité nationale, qu'ils ne savent même pas définir autrement que par ce que ce n'est pas, nous mènent dans un débat irrationnel qui sert à rien, qui stigmatise l'adversaire et donc divise pour détruire. L'identité française, c'est d'abord tout sauf «un gros mot», dixit Sarkozy. Et sur ce plan il sait de quoi il parle.

Oui je suis fier d'être français mais par pour les raisons de Sarkozy qui me font honte. Mais pour le siècle des lumières et la révolution de 1789 et fier de ceux qui comme Jacques-Antoine Manuel fut élu député de Barcelonnette en 1818 sans se présenter à la députation et exclu manu militari de la chambre en 1823. A sa mort, en 1827, il reçu l'éloge funèbre de Lafayette au Père-La Chaise accompagné du peuple de Paris. C'est l'identité nationale que je choisi et non pas qu'on m'impose.

Pour moi être Français c'est faire partie d'une grande famille, c'est être solidaire de valeurs de solidarité qui fortifient et étendent les valeurs de ma famille dans une collectivité humaine qui me grandi et me protège.

En quoi dans tout cela « Etre français ça se mériterait » . Je ne vois pas, pas plus que d'être Belge, Algérien, Norvégien ou Français.

Se faire une belle vie d'homme oui ça se mérite et c'est difficile et ça vaut le coup de jouer des coudes et d'user de l'huile de coude.

Xavier Bertrand : "Etre Français, ça se mérite" 

tempsreel.nouvelobs.com/.../xavier-bertrand-etre-francais-ca-se-merite.html   

Le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, a poussé, samedi 31 juillet à Ajaccio, un "coup de gueule contre les faux experts et les associations de bien pensants" qui ont stigmatisé les mesures de restriction de la nationalité envers certains délinquants annoncées par le président Nicolas Sarkozy.

"Etre Français, ça se mérite. La nationalité française, ça se mérite. Tous les droits et les devoirs qui vont avec, ça se respecte", a déclaré Xavier Bertrand à la presse avant une réunion publique au Palais des congrès de la cité impériale.