Voyou de la République? (7 ) 12
7. Voyou de la République? (7)
Remarques : Oui ça le caractérise assez bien; et ce serait une bonne caricature !
Effectivement, j’utilise ces mots pour mon chien Kiss quand il court la chienne et je ne crois pas que je l’insulte. en plus ca va souvent avec petit voyou ! Mais à son age .....
c’est vrai que c’est peut être insultant parce que ça manque d’envergure mais ça permet d’être débrouillard et efficace pour s’imposer et se maintenir. Il faut quelque part compenser le manque de classe et de capacité. Alors oui un petit roquet aboie un peu trop mais doit trouver d’autres atouts pour se faire une place. L’ennui c’est que la médiocrité de ses méthodes et de ses projets ne peut pas ne pas apparaître. Ce n’est pas grave pour lui mais ce le sera pour nous.
C’est en ce sens que ça le caractérise assez bien. Ce sont ses manières de voyous qui sont criticables.
http://www.youtube.com/watch?v=gIiarM7wIWg&feature=related
Nicolas Sarkozy : Le Top 10 Gaffe
Discriminations raciales : l'ONU éreinte la France
Par lefigaro.fr
13/08/2010 | Mise à jour : 12:38 Réactions (703 !) ça réagit car ça touche au cœur.
« Un comité des Nations unies émet de vives critiques sur les récentes déclarations de l'exécutif concernant le renvoi des Roms et la déchéance de nationalité de certains criminels.
La France s'attache «à garantir les libertés publiques», répond le Quai d'Orsay. » !
ça c’est bien vrai ça y touche vraiment.
Voyou de la République ? L'article de Jean-François Kahn Marianne2.fr
Jean-François Kahn | Marianne Mercredi 11 Août 2010
Vive polémique autour de la Une de Marianne de la semaine. Mais certains commentateurs, notamment politiques, semblent ne pas avoir ouvert le magazine. Nous publions donc le texte de Jean-François Kahn sur le « voyou de la République ».
La République est aux mains d’un président qui ne s’encombre d’aucune espèce de morale. Sa priorité absolue devant des sondages désastreux : rester au pouvoir. Démagogie, outrance, provocation sont ses armes favorites. Première victime : l’égalité républicaine.
Les Français, entre deux séances de bronzette estivale, auront été rattrapés par trois informations traumatisantes. La première ? L’article premier de la Constitution, qui fonde les principes de notre République – l’égalité devant la loi sans distinction d’origine –, est en voie d’être aboli. Changement de régime ? Qu’en pensent les républicains ?
La deuxième ? Lancer une pierre qui provoque malencontreusement la mort d’un contrôleur des poids et mesures (détenteur d’une autorité publique) est beaucoup plus grave et passible d’une peine beaucoup plus lourde que larder une vieille dame de coups de couteau pour lui piquer ses économies. Le second meurtrier mérite de rester français, même s’il s’appelle Popovitch ; mais le premier, s’il s’appelle Rachid, deviendra apatride. Qu’en pensent les grand-mères ?
La troisième ? Il va falloir construire des centaines de nouvelles prisons pour pouvoir y enfermer les parents d’enfants incontrôlables. Qu’en pensent les très catholiques mères de famille nombreuse ou les femmes seules en charge de garnements ? Si l’on y ajoute que le chef de l’Etat vient de déclarer une nouvelle « guerre », il y a là de quoi gâcher les vacances des aoûtiens.
.....
Le sortant, ce n’est pas lui…
Car c’est, finalement, le sens de l’opération grenobloise. On n’est pas en 2010, on est en 2007. Sarkozy arrive. Il vient juste d’être élu. Et, d’emblée, vroum-vroum, il déclare la guerre. La vraie guerre, précise-t-il. A qui ? A quoi ? Au mal, au crime, à la délinquance, à la chienlit, aux trafics, à l’invasion étrangère, aux Manouches voleurs de poules, à la racaille des cités, au bilan de son prédécesseur… Quoi ? Que dites-vous ? Que le prédécesseur, c’était lui ? Pur effet d’optique.
Spectacle hallucinant en vérité. Tout cela ou presque a déjà été dit 20 fois. Les mêmes mots, mais en plus hard. Enième déclaration de guerre. Or, qui a été aux manettes depuis huit ans ? Est-ce à dire qu’on reconnaît l’échec ? L’échec flagrant ? L’échec spectaculaire ? Eh bien oui ! Et c’est cela qui est stupéfiant.
Relisons bien la philippique grenobloise. Aveu de désastre. De déliquescence. Cela va de mal en pis. On ne cherche même plus à donner le change à coups de statistiques truquées fournies par des préfets qui ont été menacés de licenciement s’ils ne fournissaient pas de « bons » chiffres. Oui, les agressions contre les personnes sont en continuelle augmentation. Même le Figaro dispose d’un article – pour l’instant en attente de publication – qui prouve l’ampleur de la manipulation de ces chiffres : 4 % seulement des Français, selon l’Ifop, estiment que la sécurité des personnes s’est améliorée.
Oui, l’insécurité s’aggrave. Oui, la délinquance se répand. Oui, les violences se multiplient. Autocritique ? N’a-t-on pas démantelé la police de terrain qui maillait les territoires ; substitué l’intervention extérieure au contrôle de proximité ; fermé des commissariats ; abandonné des quartiers entiers à eux-mêmes, comme le relève le principal syndicat de police ; supprimé 11 000 postes parmi les forces de l’ordre (que l’on mobilise massivement, en revanche, pour des tâches statiques ou de protection, en particulier présidentielle) ; à Grenoble même, les effectifs policiers n’ont-ils pas été ramenés de 740 à 600 malgré 30 000 habitants de plus ? N’a-t-on pas multiplié des lois inapplicables qui empêchent l’application de celles qui devraient être appliquées, excité les tensions, attisé les antagonismes, fermé les yeux sur les délinquances financières qu’on a, au contraire, dotées d’un bouclier, justifié certaines violences économiques, accentué, fût-ce involontairement, les insécurités sociales ?
L’opération sarkozyste, qui est à peu près aussi moralement acceptable et intellectuellement justifiable qu’un hold-up, une escroquerie à la Sécurité sociale ou une prise d’otages, peut-elle, en revanche, réussir ?
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